On sait que l’auteur prolifique de la Comédie Humaine consommait avec force café pour rester éveillé pendant ses heures d’écriture nocturne. Les manuscrits raturés et surchargés de son œuvre expliquent sans doute ce besoin !
Mais on sait moins que cette force de la nature qu’était Balzac réservait au thé une inclination plus raffinée. Perfectionniste comme toujours, l’auteur faisait jouer ses relations pour obtenir d’un ministre russe quelques kilos parmi ceux envoyés par l’Empereur de Chine au Tzar de toutes les Russies… Balzac, ainsi que le raconte son ami L. Goslan, réservait ces précieuses feuilles aux seuls initiés et il prenait plaisir à leur conter l’histoire de ce « fameux thé d’or ». Le Golden Monkey.
« Le soleil ne le mûrissait que pour l’Empereur de Chine, disait-il ; des mandarins de première classe étaient chargés, comme par privilège de naissance, de l’arroser et de le soigner sur sa tige. C’étaient de jeunes filles vierges qui le cueillaient avant le lever du soleil et le portaient en chantant aux pieds de l’empereur ». De quoi faire rêver, en effet, l’esprit romanesque du grand écrivain.
THÉ DE CHINE – GOLDEN MONKEY
Traditionnellement réservé à la cour impériale, ce thé compte parmi les plus beaux thés noirs de la province du Fujian. Constituées du bourgeon et d’une feuille, ses jeunes pousses noires aux reflets dorés offrent une liqueur douce aux belles nuances cacaotées. Aromatique on y retrouve également la note fleurie de la rose et celles délicates de l’amande.
Note dominante : Nature
Type d’infusion : Thé noir
Suggestion de préparation : Infusion : 4/5 mn – Température : 90°C
ca fait longtemps que tu n’avais pas poster quelque chose, c’est toujours intéressant
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